Le parti pris est de penser l’espace intérieur et extérieur du château comme un tout.
C’est un lieu où la promenade s’installe, ainsi que les conditions de la pause et de la rencontre au cœur de la Ville. C’est aussi un repère identitaire au cœur de la ville de Caen.
« La promenade du Château s’invite aux portes de la Ville » et devient un lieu de distribution nourri par l’histoire et tourné vers des nouveaux usages.
Cette promenade s’inscrit dans un ensemble de parcs remarquables extra‐muros de la ville. Elle est écrite avec un vocabulaire paysagé permettant de diversifier les ambiances et les cadrages sur le Château.
La stratégie végétale mise en place tire parti des existants du site. Des grands sujets (pin, sophora) seront plantés en bosquet ou en isolé. Ces arbres accompagnent la promenade, les allées sinueuses et magnifient le Château. Les cerisiers à fleur et les cercis marquent les entrées du parc tournés vers le centre-ville.
La végétation indigène des remparts, herbacée et arbustive, est aussi le départ de la réponse végétale nouvelle. En effet, l’éperon rocheux et les remparts accueillent aujourd’hui une richesse végétale propres aux vieilles pierres c’est une végétation rudérale. Les espèces végétales issues de la flore du bocage normand (pommier, sureau, noisetier, érable) contribue à renforcer la biodiversité locale.